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              Le livre tombal se trouve composé d’unités très diverses… Né d’un patchwork originel et prétexte au dialogue rapprochant Jeune Ami d’Agathe Are, il y tire son origine de L’Oeuf - un volet à la thématique reprise, ou transformée - d’une anomalie constitutive de la notion d’être et d’avoir en Littérature. « Retenir de vivre, est-ce permis ? » y serait une question posée.

              Un titre - équivalant à un sous-titre inscrit ici en filigrane, y demeurait : La résistance de l’âme. Secondaire mais central, il conduisait au développement futur de la relation amoureuse autant qu’amicale - réunissant Mademoiselle Antigone à son éditeur AZHED : celle-ci se fit l’écho de la confusion alors temporelle et bénéfique par laquelle s’est réalisé l’acte de filiation par le manuscrit. Les mots ne se choisissaient pas : ils s’interposent…

              Livre tombal d’Anomalie, A mi-parcours, Au milieu des chants, Agathe Are sont issus de ce procédé-là consistant à recueillir une phrase en lui faisant épouser son contenu. La honte en reviendrait ainsi suspectée - au regard de la beauté qui s’installe, dans un décor propice à l’action théâtrale en devenir : Les Incidentes invoquaient-elles et restituent - leur identité coordonne, en s’attachant ici aux deux femmes alliées entourant l’homme béni que retenait son aventure…

              Il conviendrait cependant de ne pas se méprendre sur un objet du crime ou encore son mobile : AZHED s’avèrera avoir été aussi peu féminin qu’Altar est un guerrier… Il y aurait eu ici de nombreux recoupements possibles, tandis que le terrain en fut assez justement envahi : en relâchant son attention, cela afin d’accepter la nécessité relative, on en aura transformé tout en sa réplique assermentée.

              Combien vaut ma solitude, Les Chroniques primitives, La petite capsule ronde, sont les oeuvres maudites et avortées ; l’émotion est alors trop vive… Echographie du néant, Mémoires de Mamie Louve, Et pour que vive Gabrièle Anomaux ?, formaient un revers de médaillon incarné.

              Tous ces mots-là pour dire encore une atmosphère apostrophée - Ere !, en s’adressant au maître de ces lieux - son passage : nouvelle addicte ?, elle signe ! - jusqu’à la mort de La Croix de l’X… et au-delà.

  • ADA, alias Gabrièle Anomaux

     

    Gabrièle Anomaux est une enfant sauvage qui grandit dans la jungle de ses pensées. Embryonnaire, elle se nourrit et rattache à un ouvrage passé qui qualifie l'anomalie. La force qui la pousse à tourner d’autres pages est la même qui scella le Livre. Son père endormi dans ce dieu absent et tout ce qui s’engage et la perd, l’accompagnera désormais à l’écoute du langage qui lui permet de tracer son chemin sur ses terres, jusqu’à rejoindre celle ou celui qu’elle aimera.

     

    Ada, alias Gabrièle Anomaux vient d’hériter de son aura d’ancêtre. Sa personnalité s’en est trouvée dédoublée par l’espace et un temps du passé… Elle ne saisit pas toujours bien la dimension de l’être qui l’a conduite bien malgré elle à poursuivre une exploration qui se montra sans fin de la saison de nos ancêtres. Il aura pu s’agir de la maison que l’on eut baptisé jadis Relais des douanes. Un présent - le passé, étaient réellement sans jonctions, tandis que s’agitaient nos êtres en pleine action : Gabrièle Anomaux - de plus en plus amoureuse - poursuit ici sa quête.

     

     

  • Anomalie

    LA CHAIR

    DE MA CHAIR
    ENTRERA

    DANS TES CIEUX.